vendredi 21 décembre 2007
L'Atlas du Monde Diplomatique
Vous n’avez qu’à cliquer pour agrandir.
dimanche 16 décembre 2007
Homo toxicus
http://www.sauvonslaplaneteterre.blogspot.com/
Ci-contre, une petite vidéo portant sur les bisphénol A contenus dans les biberons et autres patente-à-gosses plastock !
jeudi 13 décembre 2007
Pétition pour sauver la réputation du Canada en environnement
PS. Il y a déjà plus de 75 000 signatures.
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Pétition pour sauver la réputation du Canada en environnement
Il ne reste plus que quelques jours avant la clôture du sommet sur le climat qui se déroule en ce moment à Bali. Quelques jours pour faire aboutir un accord qui visera à enrayer la crise climatique. Mais, loin d'aller dans ce sens, le Canada s'efforce actuellement de saboter les pourparlers de l'ONU! Samedi, des experts ont décerné au Canada, considéré comme le plus mauvais élève du monde en matière de changements climatiques, un "global fossil award" (trophée mondial "fossile").
Il ne reste plus que quelques jours pour sauver la réputation du Canada: nous devons nous mobiliser massivement pour empêcher le premier ministre de bloquer le processus à Bali.. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition. Nous lancerons une grande campagne à travers le Canada et publierons le nombre exact de vos signatures dans divers journaux. Notre objectif est de réunir 50,000 signatures en 2 jours. Cliquez ci-dessous pour signer et transférez ensuite cet e-mail à vos amis et votre famille :
http://www.avaaz.org/fr/another_canadian_climate_crime
Trop, c'est trop. La politique climatique de Stephen Harper, grand défenseur des intérêts pétroliers, est non seulement irréfléchie et anti-démocratique, mais contribue dangereusement à mettre à mal l'image du Canada.
La grande majorité des Canadiens est loin de partager l'avis de leur représentant sur les changements climatiques - nous pouvons gagner cette bataille. Nous devons montrer à Stephen Harper que nous sommes décidés à le faire évoluer sur la question. Signez cette pétition dès maintenant et transférez-la au maximum de monde autour de vous - nous n'avons que 2 jours pour recueillir 50,000 signatures!
Merci de votre action!
Ricken Patel,
Avaaz.org
mercredi 28 novembre 2007
Pour en finir avec les lagunes de Mercier
Nous vous invitons à dire votre mot et à poser des questions le 4 décembre prochain, lors de l’assemblée d’information organisée par le gouvernement du Québec sur la gestion future de la contamination des anciennes lagunes de Mercier.
Une invitation qui s’adresse non seulement aux citoyens de Mercier, mais aussi à ceux qui sont concernées par la plus importante catastrophe écologique de l’histoire du Québec!
Quoi ? Séance d’information sur la gestion future de la contamination du site polluée des anciennes lagunes de Mercier
Quand ? 4 décembre, à 19 heures
Où ? À la salle du Boisé située au 719, Saint-Jean-Baptiste, à Mercier.
Pour en savoir plus, nous vous suggérons de lire le communiqué de presse suivant et l'invitation du MDDEP. Aussi, nous vous suggérons de d'écouter le reportage de Chantal Francoeur sur le site de la Société Radio-Canada
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Communiqué de presse
Que faire avec la catastrophe écologique de Mercier après 40 ans? Pour en finir avec les lagunes de Mercier
(Châteauguay, le 28 novembre 2007) – La Coalition nationale pour la décontamination de Mercier invite la population à dire son mot et à poser des questions le 4 décembre prochain, lors de l’assemblée d’information organisée par le gouvernement du Québec sur la gestion future de la contamination des anciennes lagunes de Mercier. Une invitation qui s’adresse non seulement aux citoyens de Mercier, mais aussi à ceux de toutes les municipalités environnantes qui sont directement concernés par la plus importante catastrophe écologique de l’histoire du Québec.
Une nouvelle gestion a été proposée récemment, à la suite de l’initiative du député de Châteauguay, Jean-Marc Fournier, qui souhaite sortir enfin le dossier de l’impasse. Plusieurs demandes des groupes environnementaux ont été retenues, notamment en ce qui concerne la surveillance de l’Incinérateur de déchets toxiques. Dans le cadre de cette relance, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des parcs (MDDEP), suggère maintenant une approche différente: les contaminants ne seront pas retirés des anciennes lagunes et le gouvernement s’en remettra à la compagnie Clean Harbours (Tricil-Laidlaw) pour gérer les eaux polluées de la région. Cette solution est-elle acceptable? Pourquoi réduire la responsabilité de la compagnie à l’égard de cette catastrophe? Quel est l’impact de la pollution de l’air, du sol et de l’eau sur la santé? Est-ce qu’en abandonnant l’idée même de la décontamination, le gouvernement se rallie à l’argumentaire de la compagnie propriétaire de l’incinérateur et des terrains contaminés? Autant de questions que soulève le coordonnateur de la coalition des groupes écologistes, Michel Préville, et que pourront demander à leur tour les citoyens lors de la rencontre qui aura lieu le du 4 décembre, à 19 heures, à la salle du Boisé située au 719, Saint-Jean-Baptiste, à Mercier.
« La population a longtemps été mise à l’écart dans ce dossier. En participant à cette séance d’information, elle a l’occasion d’y être active et d’agir pour l’amélioration de son environnement. C’est la responsabilité de chacun d’entre nous d’y être », explique Luc L’Écuyer d’Héritage Saint-Bernard, groupe membre de la Coalition. « Si on ne dit rien, il ne se passera rien et nous resterons la poubelle du Québec » ajoute-t-il. La coalition profitera de la séance d’information pour recueillir les coordonnées des personnes intéressées à s’engager dans ce dossier ou simplement à recevoir plus d’information.
Rappelons que les anciennes lagunes de Mercier, situées aux abords du rang Sainte-Marguerite, comptent parmi les sites les plus pollués au Canada. Il y a 40 ans, une autorisation gouvernementale a permis d’y déverser des hydrocarbures qui ont contaminé ce territoire agricole sur 30 km carrés. Comme si cela n’était pas assez, la région s’est ensuite retrouvée avec un incinérateur de déchets liquides dangereux, le seul au Québec et le plus vieux au Canada, qui brûle jour et nuit des déchets en provenance du Québec, du reste du Canada et des États-Unis. À noter qu’aucune étude n’a encore été publiée sur l’impact de cette pollution sur la santé.
-30-
Source : Coalition nationale pour la décontamination de Mercier
Pour plus d'information: sos_mercier@groupesyahoo.ca
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mercredi 21 novembre 2007
« Comment les riches détruisent la planète»
réalisation: Santiago Bertolino
entrevue réalisée par Josée Harnois pour le MÉPACQ
Kempf a fondé Reporterre, que je place dans les signets.
vendredi 9 novembre 2007
Pourquoi ne pas préparer l’après pétrole ?
La stratégie de réduction des gaz à effet de serre des conservateurs suscite avec raison beaucoup de réactions. Il parait clair que le gouvernement Harper tourne le dos à l’ensemble de la communauté internationale en ne s’engageant pas sérieusement dans la lutte au réchauffement climatique. Bien que l’évidence de l’origine anthropique du réchauffement actuel soit établie, le débat entourant la mise au rancart des objectifs de Kyoto néglige souvent de discuter d’autres raisons convaincantes pour délaisser l’usage des combustibles fossiles. Alors que MM. Harper et Baird prétendent que leur plan est réaliste, il est contraignant de voir combien de pays et de spécialistes du monde pétroliers ne voient pas la réalité avec les mêmes yeux.
Difficulté croissante d’approvisionnement en pétrole
Dans un article du Monde diplomatique datant de mai 2006, Nicolas Sarkis, directeur du Centre arabe d’études pétrolières et de la revue Le Pétrole et le Gaz arabes, annonce que l’après pétrole pourrait déjà être commencé. L’article cite entre autre un rapport de l’Agence internationale de l’énergie couvrant la période 2004-2030, dans lequel il est exprimé que «les risques pour la sécurité énergétique s’exacerberont à court terme» et que «la vulnérabilité à des perturbations d’approvisionnements s’accentuera avec l’expansion des échanges mondiaux». Après un survol de la croissance de la consommation mondiale, fortement à la hausse due principalement à la Chine et l’Inde, l’auteur cite les estimations des réserves mondiales de pétrole. Ainsi, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Ministère américain de l’énergie (DOE), la consommation mondiale augmenterait de 50% au cours des vingt-cinq prochaines années, passant de 83,2 mbj (millions de barils par jour) en 2005 à 115,4 mbj en 2030, selon l’AIE, et à 131 mbj, selon le DOE. Il aura ainsi fallu au monde 125 ans pour consommer le premier trillion de barils de pétrole, mais il ne faudra que trente ans pour consommer le second trillion, qui correspond au total des réserves prouvées. L’auteur y cite également plusieurs pays dans lesquels les réserves pétrolières ont été grossièrement surestimées, démontrant davantage que la fin du pétrole pourrait être plus proche qu’on ne le pense.
Éric Laurent, journaliste spécialisé en politique étrangère et aux questions pétrolières a publié un livre intitulé La face cachée du pétrole en 2006. Il est également question de la rareté croissante des nouvelles sources d’approvisionnement et des spéculations quant au grossissement des réserves existantes. L’auteur y démontre aussi que le rythme de découverte de nouveaux gisements ne cesse de diminuer alors que les sources actuelles se tarifient. Éric Laurent estime également que la guerre de Bush en Irak serait une stratégie pour sécuriser l’approvisionnement énergétique des Etats-Unis dans le but de repousser l’éminence d’une pénurie d’hydrocarbures. Dans cette perspective, la crise se profilerait pour les années 2008-2010, ce qui veut dire demain. En lisant sur le sujet, il est facile de constater que de nombreux connaisseurs du domaine pétroliers ont des réflexions en ce sens.
Le Canada, grand producteur de pétrole ?
Le Canada pourra-t-il subvenir à ses besoins en pétrole grâce aux sables bitumineux ? Cela est peu possible. D’une part, l’essentiel de la production actuelle est destinée aux Etats-Unis. D’autre part, à peine 1,5 millions de barils par jours sont actuellement produits en Alberta. Avec la volonté du gouvernement Harper de laisser fleurir cette industrie sans contrainte pour mieux approvisionner nos voisins du Sud, la production pourrait tout au mieux augmenter à 3 ou 5 mbj d’ici dix ou quinze ans. Cela est trop peu pour une consommation quotidienne de pétrole au Canada se situant autour de 5 millions de barils par jour, comparativement à plus de 20 millions pour les Etats-Unis. Advenant une crise d’approvisionnement, il est dont très peu probable que le Canada subvienne à ses propres besoins, et ce, en dépit des réserves énormes de l’Alberta. De plus, même si le Canada palliait à une bonne partie de sa demande, les prix de son pétrole suivraient tout de même ceux du marché, ce qui ne nous protègerait pas du marasme économique déclanché par des hausses vertigineuses des cours pétroliers. Sur une consommation mondiale d’un peu plus de 83 mbj, la production canadienne de 1,5 mbj est bien modeste pour avoir une influence significative sur le prix du brut sur le marché international.
Dans ce scénario, ne serait-il pas prudent d’investir davantage dans les alternatives au pétrole ?
Préparer l’après pétrole
Les alternatives au pétrole existent. Avec le nouveau type de batterie lithium-ion, les nouvelles voitures hybrides de Toyota parcourront 200 km en mode exclusivement électrique et pourront être branchées la nuit pour une recharge. Une étude du département américain de l’agriculture a évalué que 30 % des besoins en pétrole des Etats-Unis pourraient actuellement être remplacés par des biocarburants. Avec les nouveaux procédés de production d’éthanol cellulosique et de diésel de synthèse, cette quantité pourrait être accrue. Dans un livre de Paul Roberts paru en 2004, The end of oil démontre que les Etats-Unis pourraient diminuer leur consommation de pétrole de 12 mbj (soit 60 % de leur consommation) simplement en améliorant fondamentalement les voitures et les immeubles. Des percées technologiques dans les domaines de l’éolien et du photovoltaïque sont aussi très prometteuses.
Par le biais de subvention et de déductions d’impôt pour les utilisateurs de nouvelles technologies telles que le photovoltaïque, l’éolien, les voiture écoénergétiques et les biocarburants, les gouvernements ont le pouvoir de nous pousser vers l’après pétrole. Les mesures annoncées par le gouvernement Harper sont timides et démontrent soit un manque de vision, un favoritisme pétrolier, ou les deux. Dans un contexte où le pic pétrolier pourrait être atteint et qu’une rupture des stocks s’annonce en plus des changements climatiques, est-il responsable de continuer à en encourager l’utilisation de cette ressource épuisable ?
Qui est en tête pour le développement des nouvelles technologies ?
Plusieurs pays sont actuellement en tête du peloton coursant pour se sortir de la dépendance pétrolière. La Suède mène actuellement une politique nationale afin de remplacer entièrement le pétrole par des énergies renouvelables pour le transport et les immeubles d’ici 2020. Le Brésil prévoit remplacer l’essence par de l’éthanol d’ici quelques années. Le Danemark produit déjà plus de 20% de son énergie à partir d’éoliennes depuis 2004. Ce pays détient d’ailleurs 34% du marché mondial de l’éolien. Le Japon est en tête de l’industrie automobile avec des voitures de plus en plus écoénergétiques ou hybrides. Toyota prévoit fabriquer une version hybride de chacun de ses modèles d’ici 2012, en vendant ainsi plus d’un million annuellement. L’Allemagne, le Japon et l’Espagne développent de nouvelles technologies alliant photovoltaïque et nanoparticules pour augmenter substantiellement la capacité de capter l’énergie solaire à des coûts économiquement bas.
Les exemples de leadership technologique ne manquent pas.
Mais où en est le Canada ? À part la compagnie Iogen qui développe avec l’Espagne des procédés de fabrication d’éthanol cellulosique (qui permettra de produire de l’éthanol à partir de matière ligneuse non comestible plutôt que d’utiliser du maïs grain comme on le fait actuellement), notre innovation en matière d’alternative au pétrole fait pâle figure. Notre gouvernement s’entête plutôt à soutenir les missions stratégiques américaines et s’évertue à nous alerter qu’une diminution des émissions de gaz à effet de serre nous plongerait dans un gouffre économique. Se basant sur des scénarios économiques catastrophiques élaborés par des proches du pouvoir et non vérifiés ni signés par des experts indépendants, ils insultent notre intelligence en disant qu’ils font preuve de leadership environnemental et technologique.
Un plan réaliste ?
Le supposé réalisme du plan de réduction des GES du gouvernement Harper est douteux. Il ne présente pas de politique innovatrice pour favoriser l’émergence de nouvelles technologies et ne vise que des objectifs de diminution d’intensité de GES plutôt que de quantité absolue. Ce gouvernement semble décidé à réitérer son appui au monde pétrolier et refuse de prendre un tournant que bien des pays ont déjà amorcés. Alors que la majorité des scientifiques s’entendent pour dire qu’il faut réduire les émissions de plus de 75% d’ici le milieu du siècle et que le protocole de Kyoto n’en vise qu’une réduction de près de 5%, il est difficile de voir comment des cibles qui n’atteignent même pas celle de Kyoto peuvent être considérées comme bonnes et réalistes. Sans doute, ce plan est-il «réaliste» pour l’industrie du transport et du pétrole dans son ensemble. Pour les canadiens et le reste de la planète, ce plan constitue plutôt une catastrophe. Et une lourde facture pour les prochaines générations, qui devront composer avec un climat détraqué et des circonstances géopolitiques encore bien plus incertaines qu’aujourd’hui. Ceci sans considérer le fait que de s’enligner derrière les Etats-Unis, qui accusent déjà un retard technologique probablement irrécupérable sur le plan des alternatives au pétrole, risque bien plus de blesser notre économie que le ferait de réellement diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.
En somme, en plus de ne pas considérer sérieusement la menace climatique, le plan (qui n’a de vert que le nom) des conservateurs ne prend pas plus au sérieux la crise pétrolière que de plus en plus d’experts s’accordent pour annoncer et ne s’engage pas dans les innovations technologiques nécessaires pour éviter une crise longue et grave autant sur le plan économique que social et environnemental.
Que ce soit le pic pétrolier, une rupture de stock, une augmentation de la demande, la menace terroriste ou les changements climatiques, toutes les raisons convergent pour nous encourager à bouger dans une nouvelle direction et nous libérer du pétrole. Et non de dormir au gaz.
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Avis aux intéressés, il y a au moins une liste de discussion lié à l'Après pétrole.
mardi 6 novembre 2007
Lettre ouverte des Québécois dits "de souche" contre l'intolérance
Déjà plus de 2500 signataires à cette lettre, lancée par Caroline Allard et il s'en ajoute des centaines tous les jours. Pour lire la lettre en question et peut-être la signer:
http://contrelintolerance.blogspot.com/
mardi 11 septembre 2007
Pour mémoire...
Voici une vidéo du cinéastre Ken Loach
Voir aussi...
http://www.youtube.com/watch?v=k9gAG6V84xs&mode=related&search=
et
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=109
jeudi 23 août 2007
Montebello et le déficit démocratique
moi, ce que je trouve pitoyable, c’est l’usage d’agents provocateurs comme tactique officielle de la part des « dirigeants » pour légitimer par la suite la brutalité policière dans des zone de manifestation pacifique.
Aussi, il semble que les trois agents provocateurs portaient des bottes de la SQ… Wow ! C’est fort. Sans compter qu'un d'eux portaient un chandail de ChoiX FM... Il ne faut vraiment pas connaitre les valeurs du mouvement altermondialiste !
Après avoir véhément nié que les 3 personnes dans la vidéo étaient membres des forces de l'ordre, la S.Q. est finalement passé aux aveux
http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2007/08/23/007-SQ-reax-youtube_n.shtml
Cependant, la S.Q. détourne visiblement "les faits" dans un processus de damage control évident. Voici pour le big mensonge de la S.Q. :
La Sûreté du Québec précise certains faits concernant le Sommet de Montebello
23 août 2007
"À la suite de la diffusion d’un extrait vidéo sur le site Internet Youtube.com, impliquant possiblement des membres de la Sûreté du Québec lors du Sommet de Montebello, cette dernière aimerait apporter certaines précisions. Après avoir analysé son contenu, en plus de prendre connaissance des vidéos enregistrées par les corps policiers, elle est maintenant en mesure de confirmer que ces individus sont des policiers de la Sûreté du Québec. Ces derniers avaient le mandat de repérer et d’identifier les manifestants non pacifiques pour ainsi éviter les débordements. Les policiers ont été repérés par les manifestants au moment où ils ont refusé de lancer des projectiles.
En aucun temps, les policiers de la Sûreté du Québec ont agi comme agents provocateurs ou commis des actes criminels. De plus, ce n’est pas dans les politiques du service de police ni dans ses stratégies d’agir de cette manière. À tout moment, ils ont répondu à leur mandat de maintenir l’ordre et la sécurité."
*****Par expérience, ce sont toujours des éléments extérieurs aux groupes militants qui font dégénérer les manifs, surtout dans les zones dites vertes, ou pacifistes, et ce afin de discréditer les mouvements populaire. (Bien sûr il y a aussi des zones jaune et rouge mais ça c'est un tout autre enjeu).
En gros, je rejoint la thèse de Anna Kruzinsky (une amie avec qui nous avons milité). Celle-ci affirme dans une très belle lettre publilée dans le Devoir suite aux d'échauffourées de Montebello entre policiers et manifestants en fin de journée samedi passé: "Pourquoi les forces policières se sont-elles mises à tirer alors que la manifestation se terminait? Selon moi, c'est qu'il leur fallait provoquer l'émeute, sachant que ce sont ces images qui seraient transmises dans les médias aux dépens d'explications correctes des enjeux. Que ces images contribueraient à alimenter le climat de peur, la création d'un sentiment d'insécurité, à vous retourner contre moi qui avait su, la veille, percer la barrière de la méfiance, semer une graine de révolte. Mais nous ne sommes pas dupes. Nous savons que la répression policière et la désinformation sont utilisées consciemment par ceux qui nous «gouvernent» et nous «informent» pour nous démobiliser, nous diviser, nous faire peur. C'est comme ça qu'ils pensent nous faire taire et accepter leurs politiques".
Dans la guerre des images que nous vivons, espérons que cette vidéo ait des suites et que l’on puisse dire d'Harper qu’il est l’arroseur arrosé. C'est vraiment une victoire pour la population que la SQ ait enfin été démasquée. Je tiens à rappeler que des milliers de manifestants pacifistes furent arrêtés, emprisonnés et condamnés au Québec au cours des dernières années, ce qui fait du Québec en particulier, et des pays occidentaux capitalistes, de bien tristes démocraties...
Pour comprendre un peu mieux les enjeux du PSP dans le contexte de la mondialisation néolibérale, je vous invite à prendre le temps de lire de texte de Dorval Brunelle (un prof de sociologie à Maude et moi). On en reparle.
jeudi 16 août 2007
À vos signets
Dans le même genre, je vous suggère le site Perspective Monde de l'université de Sherbrooke. Moins esthétique, le site constitue plutôt une mine incroyable d'informations pour quiconque s'intéresse aux enjeux politiques, économiques, démographiques et sociales.
J'ai aussi finalement ajouté la Revue Terra-Économica, une découverte récente de Maude. Site original et dynamique qui, comme son nom l'indique, est utile pour la compréhension des enjeux socio-économiques de l'environnement.
mardi 14 août 2007
Forum social Québécois
La programmation du FSQ enfin disponible! |
Programmation du FSQ (Word)
Programmation du FSQ (PDF)
Grandes conférences (Word)
Grandes conférences (PDF)
Programmation parc Émilie Gamelin-La tente des alternatives (Word)
Programmation parc Émilie Gamelin-La Tente des alternatives (PDF)
Programmation culturelle- Soirées culturelles, Cabaret Multidisciplinaire, Scène extérieure (PDF)
lundi 6 août 2007
Image du mois
Pour débuter en douceur, une belle carte réalisée par le Monde Diplomatique sur le "grand jeu" autour du pétrole et du gaz.
À titre d'alternative, question de débutter la saison avec un peu de fraicheur, une pub portant sur l'énergie éolienne... Un vrai petit bijou...
Au plaisir de vous retrouver sur sociéterre à titre de collaborateurs ou de lecteurs.
jeudi 31 mai 2007
Une suggestion de film !
Au cinéma Excentris est présenté le film Rêves de poussières, sur les mines au Burkina Faso. Pour plus d’information sur le film : http://www.laurentsalgues.com/
Synopsis
Mocktar Dicko, un paysan nigérien, vient chercher du travail à Essakane, une mine d'or au nord-est du Burkina Faso.
Dans cette prison aux barreaux de vent et de poussière, il espère oublier un passé qui le hante.
Le film est en salle jusqu’au 7 juin prochain. http://www.ex-centris.com/
Bonne journée,
Marie
mardi 22 mai 2007
Le prix de l'or
lundi 14 mai 2007
Bénévoles recherchés
Les bénévoles sont invités à se joindre à cette activité qui se tiendra le samedi 16 juin, beau temps mauvais temps ! Le rendez-vous est à 8 h au pavillon multifonctionnel sur l’île Saint-Bernard à Châteauguay (480, boulevard D’Youville). De là, les personnes en charge de l’activité nettoyage formeront des groupes parmi les bénévoles présents et attribueront des secteurs à parcourir à pied. Des sacs à ordures et des gants seront fournis pour tous. Les participants sont toutefois invités à apporter leur lunch, une bouteille d’eau, du chasse-moustiques et une casquette ou un chapeau. Le port de vêtements longs est également recommandé.
Héritage Saint-Bernard invite les gens à s’inscrire en grand nombre auprès de Roger Legault : (450) 698-3133 poste 246
La saga de la catastrophe écologique de Mercier
Au pavillon multifonctionnel de la ville de Châteauguay
Information et réservation: (450) 698-3133
Depuis 1968, la région de Mercier est le théâtre d’une des pires catastrophes environnementales du Québec suite au déversement de 40 000 tonnes d’hydrocarbures dans le sol. Quarante ans plus tard, l’eau et l’air continuent d’être pollués par les activités industrielles d’un incinérateur et d’une usine de pompage sur le site des « Lagunes de Mercier ». Mais qui s’en souvient ? À l’heure actuelle, où en est rendu le dossier ?Cette conférence évoquera les enjeux de la contamination du site ainsi que l’importance de l’action écocitoyenne dans l’évolution de l’histoire. La conférence sera prononcée par deux intervenants :
mardi 8 mai 2007
Image du mois
on retrouve une série d'illustrations très pédagogiques sur le changement climatique.
samedi 14 avril 2007
L'Arroseur arrosé
Il n'y a pas de mal à déconstruire un discours afin de pousser la réflexion (ici environnementaliste) dans ses retranchements. Mais à force de pousser dans l'anti-politicaly correct, de vouloir aller contre le branding "vert", on tombe ici dans le brun, selon les mots mêmes de l'éditeur du numéro. Exemple d'humour noir douteux: "Revue produite dans des conditions justes et équitables par une coopérative de femmes bègues et édentées du Burkina Faso". Exemple d'hédonisme à la mord- moi-le-noeud: la chronique sur les différents types de concombres biologiques qui, une fois bien lavés, peuvent remplacer avantageusement les "dildos"... Exemple de mauvaise foi, le texte d'Émilie Dubreuil sur l'écologie comme Nouvelle Religion dont il faudrait se méfier car ses apôtres n'ouvrent pas nécessairement la porte aux vieilles dames et ne sont pas nécessairement fidèles envers leur conjointE... Ayoye: un petit dildo avec ça? Avec Urbania, on est dans le concept, la pub, le marketing des idées creuses, la manipulation des icônes. Un point c'est tout. On prétend dénoncer la morale écologique en se drapant d'un discours post-moderne et relativiste, en dénigrant toute morale, on prétend faire une critique de la tendance verte en publiant un numéro spécial vert... Du gaspillage de papier à mon avis.
Bien sûr, la facture visuelle est toujours aussi intéressante. Aussi, soyons honnêtes, il y a quelques articles intéressants. Mais en substance, on reste abasourdi par la tonne de clichés et les nombreuses inepties.
Dans un contexte où les journaux et revues progressistes et engagées seraient plus nombreux au Québec, il me semble qu'il y aurait de la place pour Urbania. Pour le moment, cette revue ne fait que contribuer au cynisme ambiant et continue à me décevoir. Chez les cyniques, on aimait bien mordre nos amis afin de les tenir en éveil. Ici, il me semble que les cyniques mordent les cyniques, ce qui ne m'apparait pas très pertinent.
L'Île aux fleurs
Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, voici un classique du court métrage (12 min) de Jorge Furtado réalisé en 1989 et ayant reçu de nombreux prix cinématographiques à travers le monde. Douze minutes de réflexions sur les rouages du capitalisme mondialisé. Parce que d'Autres mondes sont possibles, qu'il nous faut exploiter les contradictions du monde contemporain, pourquoi ne pas diffuser cette perle, d'un humour multicolore, par le biais du réseau mondial qu'est Internet ?
mercredi 4 avril 2007
Conférence : «Comment les riches détruissent la planète»
Conférencier : Hervé Kempf, journaliste environnemental, du journal Le Monde Avec la participation de Louis-Gilles Francoeur.
Période : Mardi 10 avril à 19h
Adresse : Sherbrooke (SH), 200, rue Sherbrooke Ouest (Métro Place-des-Arts). Local SH-2800
Coût : Adultes : 8 $ Étudiants et aînés : 2 $
Cette conférence est directement liée aux enjeux mis de l'avant par ce Blogue: comment concilier environnemental et social, crise écologique et crise civilisationnelle. Louis-Gilles Francoeur avait réalisé une entrevue (Les riches au banc des accusés) très intéressante avec Kempf plus tôt cet été, entrevue qui m'a poussé à acheter et lire l'excellent livre du journaliste français (Livre que je pourrai partager à votre demande). Il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation, typiquement journalistique, mais pour moi, ce lien entre capitalisme (et son idéologie de croissance à tout prix) et écologie est trop peu souvent mis de l'avant par le mouvement écologiste.
lundi 2 avril 2007
Image du mois
Ci-dessus, un photo satellite de la Global Forest Watch section Canada concernant l'évolution anthropique d'une partie de la foret boréale. Cliquer sur la photo pour voir, en gros plan, l'évolution du déboisement au cours des 16 dernières années.
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Selon Nicolas Minville de la SNAP (Société pour la nature et les parcs), la forêt Boréale arrive à un moment historique: d'ici 10 à 15 ans, nous arriverons au bout du rouleau. Déjà 85% de notre territoire a été coupé, ce qui n'est pas sans entrainer un ensemble de problèmes sur l'écosystème. La Commission Coulombe a déjà statué sur le fait que nous sur-exploitons nos forêts mais malgré les 81 recommandations du rapport, il n'y a aucune volonté politique d'arrêter le déboisement.
Le film L'Erreur boréale de Robert Monderie et Richard Desjardins et la campagne d'Aux arbres citoyens: On dort comme une buche furent des moments importants dans la prise de conscience de la population québécoise vis-à-vis des multiples enjeux de la "crise du bois d'oeuvre", crise à la fois économique mais aussi écologique et sociale. Il faut maintenant agir, notamment en augmentant la taille des forêts protégées.
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Patricia Milo nous rappelle la présence du Salon de l'environnement les 8,9 et 10 juin 2007
jeudi 29 mars 2007
Déprime post-électorale
Lorsqu’on fait de la politique, on ne devrait pas être branché sur une myriade d’égos qui se mirent en nous, mais être branché sur l'histoire vivante de nos sociétés, d’être de plein pied avec des exigences civilisationnelles.
J’ai bien peur que nous nous dirigions vers un aplatissement du réel. Au-delà de la partisanerie, c’est le réalisme populiste qui constitue pour moi le pire des cauchemars auquel on pouvait imaginer. Martineau, Fillion, Dumont... c'est d'la graine qui surfent sur le ressentiment populaire. Attiser ainsi le brasier, c'est contribuer à appauvrir et meurtrir notre tissus social.
Soyons réalistes: nous nous écroulerons avec les canons de Bush, le sable bitumineux de Harper et les désaccords déraisonnables de Dumont!
Les québécois, désemparés, se font avaler par le discours de ceux qui parlent d'eux, absorbés par leur propre image dans le miroir aux alouettes.
Aussi, la montée de l'abstention est quelque chose d'aussi désagréable pour le Bien commun que la montée du populisme. C'est effectivement la progression de l'abstention qui laisse la chance à des partis pee-wee de prendre le pouvoir. A moins bien sûr d’instaurer le bipartisme.
Amigo Express - un nouveau service de covoiturage!
De plus, les membres peuvent communiquer directement entre eux par courriel ou par téléphone, ce qui évite de rester mal pris lorsque les bureaux sont fermés par exemple. Une situation très souvent vécue avec Allo Stop.
Aussi, les destinations et les arrêts sont beaucoup plus diversifiés. Vous pouvez y trouvez des offres pour des trajets de courtes, moyennes ou longues distances. C'est le conducteur qui détermine le tarif du transport, mais une moyenne est généralement respectée.
Les fondateurs d'Amigo Express peuvent aussi répondre à vos questions par téléphone, ce qui est très pratique lorsque vous vous initiez au service. Au dernières nouvelles, l'abonnement était gratuit pour encourager les amis à se joindre expressément à l'organisation. ... mais justement à ce sujet, un petit bémol demeure... le service tout nouveau manque un peu d'achalandage. Il m'est arrivé quelques fois d'offrir ou de chercher des places en vain et j'ai dû me résoudre à renouveller mon abonnement avec Allo Stop. Il faut donc faire connaître Amigo Express pour que la bonne idée et les efforts de ses créateurs portent fruits.
Sur ce, on se retrouve peut-être bientôt entre Amigo Express !
vendredi 23 mars 2007
ATTAC sur l'environnement
1. LES MOUVEMENTS SOCIAUX CONFRONTÉS À LA CRISE ÉCOLOGIQUE 2. LE CAPITALISME EST-IL RECYCLABE ?
Le prix des matières premières augmente et l’épuisement des ressources non renouvelables se confirme, pendant que la planète se transforme en une gigantesque poubelle sur laquelle prolifèrent les déchets et l’industrie du recyclage.
3. L’ÉCOLOGIE PAR LE MARCHÉ
La production et la consommation peuvent-elles être réorientées dans une voie écologique en utilisant les mécanismes de marché ? La question dépasse le seul cadre de l’écologie puisqu’elle peut être posée à propos de tout type d’objectif, mais cet exemple est assez illustratif.
4. L’IMPÔT PEUT-IL ÊTRE VERT ?
Tout le démontre : la défense de l’environnement s’installe au cœur du débat public dès le début de la campagne électorale (en France). Le sujet n’est certes pas nouveau, de nombreux mouvements ont défendu la cause au cours des dernières années.
Eau secours a 10 ans
Spectacle, Montréal, Dimanche le 25 mars 2007
"Eau! mon amour! - Eau Secours! dix ans déjà!"
En effet la Coalition fêtera ses dix ans en grande pompe
Lieu: Le Spectrum de Montréal 19 h 30
Prix du billet: 30 $ entrée générale 15 $ avec carte d'étudiant
Pas de place réservée
Achat par téléphone / Internet : Réseau TICKETPRO: (514) 908-9090 ou 1-866-908-9090
Des billets seront aussi en vente à la porte du Spectrum de Montréal.
Seront présents les artistes suivants: Soraya Bénitez, Raôul Duguay, Paul Piché, Claire et Richard Séguin, Martin Ferron, Catherine Durand, Yves Lambert, Mes Aïeux, Judi Richards et La fanfarre Pourpour.
Il est possible de consulter l'analyse d'Eau Secours! de la présente campagne électorale sur son site Internet: Mots d'eau des candidats et candidates / Plateformes électorale des Partis politiques quant à l'eau.
lundi 19 mars 2007
Élections québécoises
Sur une touche un peu plus légère, voici un petit guide en ligne pour choisir un parti dans le cadre des élections de la semaine prochaine.
jeudi 15 mars 2007
Milieux humides
Régime sec
Les pressions directes d’élus municipaux et le lobby des constructeurs auprès des plus hautes instances du gouvernement du Québec semblent finalement avoir dicté les nouvelles règles qui permettront de poursuivre le remblayage des milieux humides. Une orientation qui aura de multiples impacts, notamment sur les nombreuses espèces d’oiseaux dépendant de ce type d’habitat pour se reproduire, se nourrir et se reposer lors des migrations.
Certes, la récente directive élaborée par le ministère du Développement durable assurera une certaine protection aux milieux humides de plus de cinq hectares dans les basses terres du Saint-Laurent et la plaine du lac Saint-Jean, ou de plus de dix hectares ailleurs. Cette protection relative contre tout remblayage sera également accordée aux milieux reliés à un cours d’eau ou à un lac, qui recèlent une tourbière ou qui abritent des espèces fauniques ou floristiques menacées. Mais la règle pourra parfois être contournée «si le demandeur démontre qu’il n’existe aucune solution de rechange raisonnable pour réaliser le projet ou pour le choix du
site».
Dans le cas des milieux humides de moyenne superficie sans lien hydrologique avec un cours d’eau ou un lac et sans espèces menacées, les lotisseurs et les producteurs agricoles auront beau jeu. Pour s’arroger la permission de détruire un tel milieu, ils n’auront qu’à acquérir ailleurs un site naturel d’égale valeur. En d’autres mots, le MDDEP n’aura aucun scrupule à sacrifier un milieu sur deux.
En ce qui concerne les marais et marécages de plus modeste superficie (moins de 5000 mètres carrés dans les basses terres du Saint-Laurent) qui ne sont pas contigus à un plan d’eau et qui ne constituent pas un refuge pour des espèces menacées, ils pourront être sacrifiés au profit du développement urbain et de l’agriculture, tout simplement. Ces milieux étant souvent des résidus de sites déjà modifiés, de manière illégale dans bon nombre de cas, cela revient à
décréter que le saccage pourra se poursuivre en toute impunité, comme depuis toujours.
L’agriculture, l’industrie, les villes et les villages n’ont cessé d’empiéter sur les territoires humides, à force de remblayage et de drainage. Pas moins de 80% de ces milieux ont été rayés de la carte dans la vallée du Saint-Laurent et plus encore autour des grands centres urbains. Raison de plus pour protéger intégralement le peu qui reste, estiment les écologistes.
Le mauvais sort que les humains ont fait subir durant des siècles aux milieux humides tient en grande partie à leur ignorance et à leurs préjugés. Mais la valeur de ces habitats est mieux connue aujourd’hui, heureusement. Les marais, étangs, marécages et plaines de débordement comptent parmi les milieux les plus productifs de la planète. De très nombreuses espèces fauniques naissent, vivent et se reproduisent dans ces milieux, y trouvant aussi bien un fabuleux garde-manger que tous les matériaux pour le nid, la tanière ou l’abri. Sans compter
le fait que ces milieux ont aussi pour utilité de filtrer les contaminants, d’absorber les pluies diluviennes, les crues ou les eaux de fonte, et d’emmagasiner des réserves pour les périodes de sècheresse.
Les biologistes du gouvernement du Québec connaissent bien l’importance des milieux humides sur le plan de la biodiversité et savent à quel point ces habitats sont précieux pour assurer la pérennité d’une multitude d’espèces animales et végétales. Les politiciens le savent beaucoup moins, de toute évidence.
mardi 13 mars 2007
La liste Charest
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N'hésitez pas à contribuer: appel à la blogosphère.
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No. 1 : Privatisation du Mont-Orford, baîllon, juin 2006.
No. 2 : Les défusions municipales, publié sur Goudaille.
No. 3 : La hausse déguisée des impôts aux particuliers. (Merci à Infoman)
No. 4 : Accommodements raisonnables
No. 5 : La création de l'Agence des partenariats public-privé
No. 6 : Remembering "l'ostie de/maudite chienne"
No. 7 : La centrale le Suroit
No. 8 : Structurite et fusions d'établissements dans le secteur de la santé, publié sur L'Akratique
No. 9 : Privatisation de la gestion de l'eau par les municipalités
No. 10 :Les promesses en santé, bis
No. 11: Patapouf et la partition du Québec.
No. 12: Multiples hausses des tarifs d'électricité et gestion de l'Énergie, par Zircona sur La Tribu du verbe.
No. 13 : Loi 7 et 8 : Désyndicalisation forcée et condamnation par l'OIT.
No. 14 : Le "développement économique" de la faune
No. 15 : Patapouf et l'étiquetage obligatoire des OGM, par Mathieu C.
No. 16 : Tentative de mise à mort des CEGEPS, par Stéphane Thellen
No. 17-30 : Dévoilement, à raison d'un item par jour, entre le 13 et le 26 mars.
dimanche 11 mars 2007
De quel bois je me chauffe
Avec ces références culturelles, il n’est pas surprenant que les foyers soient restés dans notre imaginaire collectif un symbole de douceur et de réconfort. Mais est-ce que le chauffage au bois peut être nuisible pour notre santé et notre environnement ? Nos ancêtres seraient sûrement surpris d’apprendre que ce mode de combustion, qui paraît si naturel, peut être une source de pollution…
Lire la suite de ce texte dans le journal d'Héritage St-Bernard: Le Héron Vert.
samedi 10 mars 2007
Amir Khadir à Tout le monde en parle 1/2
dimanche 4 mars 2007
Vivre après le pétrole, mission impossible ?
Nouveau livre de Gaëtan Lafrance, expert en prévision énergétique de l'INRS-Énergie, Matériaux et télécommunications, UQAM. Il est aussi l'auteur "L’impact du changement climatique sur la demande d’énergie". Une référence dans le domaine de l'énergie au Québec, j'ai l'impression.
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Vivre après le pétrole, mission impossible ?
Les prévisions sont claires. D’ici 15 à 20 ans, peut-être avant, l’humanité aura consommé la moitié des réserves ultimes de pétrole. À peine une décennie plus tard, le portrait sera semblable pour le gaz naturel.
La vie après le pétrole est difficilement imaginable, non pas tant à cause du manque d’alternatives techniques, économiques et physiques, mais en raison de la rigidité des comportements sociaux et des structures organisationnelles. La mollesse généralisée de la communauté internationale devant le principal problème à résoudre en ce XXIe siècle, gérer la décroissance des combustibles fossiles, fait peur. Car, au niveau mondial, on ne peut pas modifier très rapidement et très significativement la contribution des grandes énergies sans changer le rapport énergie-société. Le premier paramètre des scénarios de transition vers un âge de l’énergie moins dépendant des combustibles, on l’aura compris, est le système de valeurs des générations d’humains qui vivront dans ce XXIe siècle, et surtout de celle qui est en première ligne : la nôtre. Voilà le sens même des deux familles de scénarios qui servent de cadre d’analyse dans ce livre : le chacun-pour-soi et celui de la solidarité.
L’industrie du pétrole a-t-elle dit son dernier mot ? Que signifie une utilisation accrue de l’électricité dans le bâtiment, dans le transport et dans l’industrie ? Seul régulateur apparent de notre système d’approvisionnement en combustible, le marché peut-il assurer cette transition en douceur vers un développement plus durable ? Les capitaux seront-ils suffisants ? La technologie nous sauvera-t-elle ? Le charbon propre existe-t-il ? Où en sont rendus l’éolien, le solaire, la fusion, les voitures performantes, les modèles d’efficacité ? L’auteur invite le lecteur à faire son propre cheminement sur la transition vers un système d’approvisionnement énergétique plus durable.
Avant-propos Introduction Première partie – L’héritage de l’âge du pétrole 1. Dans la tête des puissants de ce monde Prélude au cinquième ordre pétrolier ? Le contrôle de l’industrie pétrolière Scénario : le contrôle de l’énergie par blocs 2. Sous toutes réserves La vision pessimiste La vision optimiste Un pic de production mondiale : sommaire 3. Dans l’œil du cyclone Le flou artistique du système économique Le pétrole n’est pas une marchandise comme les autres 4. L’héritage entropique de l’âge du pétrole Vie et mort des civilisations Scénarios : synthèse pour le pétrole Deuxième partie – Électrochocs en perspectives 5. Vers un âge de l’électricité ? Les enjeux Un service essentiel et hautement technique L’électrification est une tendance lourde Un bilan environnemental loin d’être toujours positif L’électricité et la politique sont intimement liées 6. Ça tient à un fil Le plan stratégique : l’approche classique Les lacunes de l’approche classique 7. Les centrales thermiques classiques Les types de centrales thermiques Le charbon propre : ça existe ? Les rendements des centrales thermiques 8. Les systèmes électriques : les modèles du futur Déréglementation, électrons, pommes et oranges Être son propre producteur : le rêve américain La cogénération : les fausses promesses 9. La production d’électricité : première synthèse Les scénarios du chacun-pour-soi Les scénarios de la solidarité, du compromis et de l’équité Troisième partie – Les énergies du Soleil 10. Comment définir les énergies renouvelables ? 11. En vent et contre tous Le chemin de Damas Une forme d’énergie du passé ? 12. Le vent de l’avenir : les concepts Les enjeux technologiques L’intégration optimale Prix orange et prix citron 13. Le solaire : à la recherche d’une éclaircie Le solaire passif Le solaire thermique Le photovoltaïque La problématique générale du solaire 14. Pas dans ma cour, encore moins dans la tienne Micro ou macrodémocratie : le cas de la Trois-Pistoles Quand les princes se cherchent des combats : le cas de la Magpie (40 MW) Le détournement de la rivière Rupert : la guerre fratricide reprend Présumé coupable 15. L’énergie côté jardin La biomasse L’énergie que l’on tire de sa soupe Perspectives pour la biomasse | 16. Synthèse des énergies renouvelables Le scénario du chacun-pour-soi Scénario de la solidarité, du compromis et de l’équité Quatrième partie – Et vous, consommateurs ? 17. Une demande tout électrique ? Oui, mais… 18. Le chauffage électrique ? pas si bête Secteur résidentiel : apport relatif dans la révolution énergétique 19. Les bâtiments intelligents ? Le chauffage et la climatisation Sommaire 20. L’industrie, une contrainte lourde pour toujours Le prix de l’électricité, un facteur de localisation industrielle ? La problématique de remplacement des procédés L’efficacité de l’électricité dans le secteur industriel 21. Transport vers le futur Nés pour un petit train La voiture électrique, qui y croit encore ? La voiture hybride La voiture à eau La locomotion individuelle : l’insolite Rio de Janeiro : la révolution de l’impossible 22. La demande : un saut dans le futur La demande d’énergie dans le transport La demande d’énergie finale par bloc économique La question millionnaire : la demande primaire par forme Cinquième partie – Les réponses de la science : fiction ou réalité Notes préalables Les enjeux scientifiques et technologiques 23. Mettre en conserve le carbone : une échappatoire ? La séquestration géologique D’autres types de séquestration Perspectives et scénarios 24. Les hydrates de méthane – Bouée de sauvetage ou bombe à retardement ? L’origine des hydrates de méthane Le potentiel énergétique des réserves sous-marines d’hydrates de méthane L’extraction des hydrates de méthane pris sous les océans Perspectives 25. La fission nucléaire : panacée ou pacte avec le diable ? Les débuts du nucléaire Le fonctionnement des centrales Perspectives 26. Domestiquer l’ultrachaud Les réactions de base de la fusion Les procédés Les défis technologiques Le long chemin vers la commercialisation Entre la fiction et la réalité 27. Les projets fantaisistes La chaleur des entrailles de la Terre dans votre salon Les flots de la mer chez vous Le Sahara pour éclairer l’Europe 28. Les réponses de la science Le scénario du chacun-pour-soi : la science dictée par le troupeau Le scénario de la solidarité : le retour des grandes équipes de recherche 29. Par où commencer ? Le besoin en capitaux : pierre d’achoppement ? Épilogue : 2060, le rêve d’un grand-père Glossaire Références |
© Éditions MultiMondes, 2007
jeudi 1 mars 2007
Pétition dans le cadre du débat des chefs
PÉTITION ADRESSÉE AU CONSORTIUM DES TÉLÉVISIONS DANS LE CADRE DU DÉBAT DES CHEFS – CAMPAGNE ÉLECTORALE 2007
Tous les électeurs du Québec ont droit à une information complète.
Considérant :
qu’entre 600 000 et 900 000 Québécois (10 à 15%) déclarent adhérer aux idées soit du Parti Vert du Québec, soit de Québec Solidaire,
que ces voteurs sont répartis sur l’ensemble du territoire du Québec où la télévision reste le média primordial d’information,
que tous les électeurs du Québec doivent pouvoir se forger une opinion à partir des opinions énoncées par tous les chefs de partis.
que tous les électeurs, où qu’ils soient et quelles que soient leurs idées, ont droit à une information complète pour pouvoir exercer, selon leurs voeux, leur droit de vote,
que l’exercice de la démocratie et sa légitimité dépendent justement de la possibilité d’être informé correctement ;
Nous réclamons que les chefs de Québec solidaire et du Parti vert du Québec soient invités à participer au débat télévisé des chefs que tiendra le consortium des télévisions. Il est indispensable que leurs voix soient entendues sur les grands enjeux de cette élection et ceux du Québec tout entier.
Prière de faire circuler...samedi 24 février 2007
Survivre au Pic Pétrolier
Je consigne le site The Oil Drum sur le Blogue.
"L'an dernier, on a produit 22,22 Gigabarils de pétrole pétrole brut. Cela représente 4,17 kilomètres cube de pétrole brut et pour équivaloir en terme d'énergie celle contenue dans cette quantité de pétrole il faudrait :
104 centrales thermiques au charbon (500 Megawatts)
OU
4 Barrages des Trois-Gorges (18 Gigawatts)
OU
32 850 turbines éoliennes (1,65 MW)
OU
91 250 000 panneaux solaires (2,1 kw/panneau pour les toits de maison)
OU
52 centrales nucléaires (1,1 Gigawatt) qui fonctionnent pendant 50 ans...
Le problème se complique quand on sait que le charbon et le combustible nucléaire sont limités et que la vie utile d'une turbine éolienne est d'entre 15-25 ans...
Aucune technologie ne peut remplacer le pétrole.
Et même si quelque source d'énergie pouvait approcher en terme de rendement le pétrole, il est déjà trop tard pour faire la conversion en ce qui concerne le parc automobile".
*****Il serait intéressant de vérifier la validité de cette catastrophe apréhendée. Pic pétrolier: Mythe ou réalité ?