vendredi 21 décembre 2007

L'Atlas du Monde Diplomatique

Un tableau, plutôt inspiré selon moi, issus de l’Atlas du Monde Diplomatique concernant “les sommes versées par Exxon Mobil entre 2000 et 2003 à des think tank contestant le réchauffement climatique". Les données proviennent du célèbre magazine américain Mother Jones.

Vous n’avez qu’à cliquer pour agrandir.

dimanche 16 décembre 2007

Homo toxicus

Contre-rendu de l'excellent et troublant documentaire de Carole Poliquin (L'âge de la performance, Turbulences, Le Bien commun: l'Assaut final) : Homo toxicus.

http://www.sauvonslaplaneteterre.blogspot.com/

Ci-contre, une petite vidéo portant sur les bisphénol A contenus dans les biberons et autres patente-à-gosses plastock !

jeudi 13 décembre 2007

ZENN

Pétition pour sauver la réputation du Canada en environnement

Pour information et qui sait, pour agir... Disons qu'il y a plus que l'image du Canada à sauver mais c'est un départ !!! N'hésitez pas à faire circuler.

PS. Il y a déjà plus de 75 000 signatures.

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Pétition pour sauver la réputation du Canada en environnement

Il ne reste plus que quelques jours avant la clôture du sommet sur le climat qui se déroule en ce moment à Bali. Quelques jours pour faire aboutir un accord qui visera à enrayer la crise climatique. Mais, loin d'aller dans ce sens, le Canada s'efforce actuellement de saboter les pourparlers de l'ONU! Samedi, des experts ont décerné au Canada, considéré comme le plus mauvais élève du monde en matière de changements climatiques, un "global fossil award" (trophée mondial "fossile").

Il ne reste plus que quelques jours pour sauver la réputation du Canada: nous devons nous mobiliser massivement pour empêcher le premier ministre de bloquer le processus à Bali.. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition. Nous lancerons une grande campagne à travers le Canada et publierons le nombre exact de vos signatures dans divers journaux. Notre objectif est de réunir 50,000 signatures en 2 jours. Cliquez ci-dessous pour signer et transférez ensuite cet e-mail à vos amis et votre famille :

http://www.avaaz.org/fr/another_canadian_climate_crime

Trop, c'est trop. La politique climatique de Stephen Harper, grand défenseur des intérêts pétroliers, est non seulement irréfléchie et anti-démocratique, mais contribue dangereusement à mettre à mal l'image du Canada.

La grande majorité des Canadiens est loin de partager l'avis de leur représentant sur les changements climatiques - nous pouvons gagner cette bataille. Nous devons montrer à Stephen Harper que nous sommes décidés à le faire évoluer sur la question. Signez cette pétition dès maintenant et transférez-la au maximum de monde autour de vous - nous n'avons que 2 jours pour recueillir 50,000 signatures!

Merci de votre action!

Ricken Patel,
Avaaz.org

mercredi 28 novembre 2007

Pour en finir avec les lagunes de Mercier

Bonjour membres et sympathisants de la Coalition nationale pour la décontamination de Mercier.

Nous vous invitons à dire votre mot et à poser des questions le 4 décembre prochain, lors de l’assemblée d’information organisée par le gouvernement du Québec sur la gestion future de la contamination des anciennes lagunes de Mercier.

Une invitation qui s’adresse non seulement aux citoyens de Mercier, mais aussi à ceux qui sont concernées par la plus importante catastrophe écologique de l’histoire du Québec!

Quoi ? Séance d’information sur la gestion future de la contamination du site polluée des anciennes lagunes de Mercier

Quand ? 4 décembre, à 19 heures

Où ? À la salle du Boisé située au 719, Saint-Jean-Baptiste, à Mercier.

Pour en savoir plus, nous vous suggérons de lire le communiqué de presse suivant et l'invitation du MDDEP. Aussi, nous vous suggérons de d'écouter le reportage de Chantal Francoeur sur le site de la Société Radio-Canada

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Communiqué de presse

Que faire avec la catastrophe écologique de Mercier après 40 ans? Pour en finir avec les lagunes de Mercier


(Châteauguay, le 28 novembre 2007) – La Coalition nationale pour la décontamination de Mercier invite la population à dire son mot et à poser des questions le 4 décembre prochain, lors de l’assemblée d’information organisée par le gouvernement du Québec sur la gestion future de la contamination des anciennes lagunes de Mercier. Une invitation qui s’adresse non seulement aux citoyens de Mercier, mais aussi à ceux de toutes les municipalités environnantes qui sont directement concernés par la plus importante catastrophe écologique de l’histoire du Québec.

Une nouvelle gestion a été proposée récemment, à la suite de l’initiative du député de Châteauguay, Jean-Marc Fournier, qui souhaite sortir enfin le dossier de l’impasse. Plusieurs demandes des groupes environnementaux ont été retenues, notamment en ce qui concerne la surveillance de l’Incinérateur de déchets toxiques. Dans le cadre de cette relance, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des parcs (MDDEP), suggère maintenant une approche différente: les contaminants ne seront pas retirés des anciennes lagunes et le gouvernement s’en remettra à la compagnie Clean Harbours (Tricil-Laidlaw) pour gérer les eaux polluées de la région. Cette solution est-elle acceptable? Pourquoi réduire la responsabilité de la compagnie à l’égard de cette catastrophe? Quel est l’impact de la pollution de l’air, du sol et de l’eau sur la santé? Est-ce qu’en abandonnant l’idée même de la décontamination, le gouvernement se rallie à l’argumentaire de la compagnie propriétaire de l’incinérateur et des terrains contaminés? Autant de questions que soulève le coordonnateur de la coalition des groupes écologistes, Michel Préville, et que pourront demander à leur tour les citoyens lors de la rencontre qui aura lieu le du 4 décembre, à 19 heures, à la salle du Boisé située au 719, Saint-Jean-Baptiste, à Mercier.

« La population a longtemps été mise à l’écart dans ce dossier. En participant à cette séance d’information, elle a l’occasion d’y être active et d’agir pour l’amélioration de son environnement. C’est la responsabilité de chacun d’entre nous d’y être », explique Luc L’Écuyer d’Héritage Saint-Bernard, groupe membre de la Coalition. « Si on ne dit rien, il ne se passera rien et nous resterons la poubelle du Québec » ajoute-t-il. La coalition profitera de la séance d’information pour recueillir les coordonnées des personnes intéressées à s’engager dans ce dossier ou simplement à recevoir plus d’information.

Rappelons que les anciennes lagunes de Mercier, situées aux abords du rang Sainte-Marguerite, comptent parmi les sites les plus pollués au Canada. Il y a 40 ans, une autorisation gouvernementale a permis d’y déverser des hydrocarbures qui ont contaminé ce territoire agricole sur 30 km carrés. Comme si cela n’était pas assez, la région s’est ensuite retrouvée avec un incinérateur de déchets liquides dangereux, le seul au Québec et le plus vieux au Canada, qui brûle jour et nuit des déchets en provenance du Québec, du reste du Canada et des États-Unis. À noter qu’aucune étude n’a encore été publiée sur l’impact de cette pollution sur la santé.

-30-

Source : Coalition nationale pour la décontamination de Mercier

Pour plus d'information: sos_mercier@groupesyahoo.ca

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mercredi 21 novembre 2007

« Comment les riches détruisent la planète»

Hervé Kempf ou « Comment les riches détruisent la planète»
réalisation: Santiago Bertolino
entrevue réalisée par Josée Harnois pour le MÉPACQ

Kempf a fondé Reporterre, que je place dans les signets.

vendredi 9 novembre 2007

Pourquoi ne pas préparer l’après pétrole ?

Par Sébastien Hains, titulaire d’une maîtrise en sciences de l’environnement et consultant en biocarburants pour une entreprise de transformation et de distribution de produits pétroliers.

La stratégie de réduction des gaz à effet de serre des conservateurs suscite avec raison beaucoup de réactions. Il parait clair que le gouvernement Harper tourne le dos à l’ensemble de la communauté internationale en ne s’engageant pas sérieusement dans la lutte au réchauffement climatique. Bien que l’évidence de l’origine anthropique du réchauffement actuel soit établie, le débat entourant la mise au rancart des objectifs de Kyoto néglige souvent de discuter d’autres raisons convaincantes pour délaisser l’usage des combustibles fossiles. Alors que MM. Harper et Baird prétendent que leur plan est réaliste, il est contraignant de voir combien de pays et de spécialistes du monde pétroliers ne voient pas la réalité avec les mêmes yeux.

Difficulté croissante d’approvisionnement en pétrole

Dans un article du Monde diplomatique datant de mai 2006, Nicolas Sarkis, directeur du Centre arabe d’études pétrolières et de la revue Le Pétrole et le Gaz arabes, annonce que l’après pétrole pourrait déjà être commencé. L’article cite entre autre un rapport de l’Agence internationale de l’énergie couvrant la période 2004-2030, dans lequel il est exprimé que «les risques pour la sécurité énergétique s’exacerberont à court terme» et que «la vulnérabilité à des perturbations d’approvisionnements s’accentuera avec l’expansion des échanges mondiaux». Après un survol de la croissance de la consommation mondiale, fortement à la hausse due principalement à la Chine et l’Inde, l’auteur cite les estimations des réserves mondiales de pétrole. Ainsi, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Ministère américain de l’énergie (DOE), la consommation mondiale augmenterait de 50% au cours des vingt-cinq prochaines années, passant de 83,2 mbj (millions de barils par jour) en 2005 à 115,4 mbj en 2030, selon l’AIE, et à 131 mbj, selon le DOE. Il aura ainsi fallu au monde 125 ans pour consommer le premier trillion de barils de pétrole, mais il ne faudra que trente ans pour consommer le second trillion, qui correspond au total des réserves prouvées. L’auteur y cite également plusieurs pays dans lesquels les réserves pétrolières ont été grossièrement surestimées, démontrant davantage que la fin du pétrole pourrait être plus proche qu’on ne le pense.

Éric Laurent, journaliste spécialisé en politique étrangère et aux questions pétrolières a publié un livre intitulé La face cachée du pétrole en 2006. Il est également question de la rareté croissante des nouvelles sources d’approvisionnement et des spéculations quant au grossissement des réserves existantes. L’auteur y démontre aussi que le rythme de découverte de nouveaux gisements ne cesse de diminuer alors que les sources actuelles se tarifient. Éric Laurent estime également que la guerre de Bush en Irak serait une stratégie pour sécuriser l’approvisionnement énergétique des Etats-Unis dans le but de repousser l’éminence d’une pénurie d’hydrocarbures. Dans cette perspective, la crise se profilerait pour les années 2008-2010, ce qui veut dire demain. En lisant sur le sujet, il est facile de constater que de nombreux connaisseurs du domaine pétroliers ont des réflexions en ce sens.

Le Canada, grand producteur de pétrole ?

Le Canada pourra-t-il subvenir à ses besoins en pétrole grâce aux sables bitumineux ? Cela est peu possible. D’une part, l’essentiel de la production actuelle est destinée aux Etats-Unis. D’autre part, à peine 1,5 millions de barils par jours sont actuellement produits en Alberta. Avec la volonté du gouvernement Harper de laisser fleurir cette industrie sans contrainte pour mieux approvisionner nos voisins du Sud, la production pourrait tout au mieux augmenter à 3 ou 5 mbj d’ici dix ou quinze ans. Cela est trop peu pour une consommation quotidienne de pétrole au Canada se situant autour de 5 millions de barils par jour, comparativement à plus de 20 millions pour les Etats-Unis. Advenant une crise d’approvisionnement, il est dont très peu probable que le Canada subvienne à ses propres besoins, et ce, en dépit des réserves énormes de l’Alberta. De plus, même si le Canada palliait à une bonne partie de sa demande, les prix de son pétrole suivraient tout de même ceux du marché, ce qui ne nous protègerait pas du marasme économique déclanché par des hausses vertigineuses des cours pétroliers. Sur une consommation mondiale d’un peu plus de 83 mbj, la production canadienne de 1,5 mbj est bien modeste pour avoir une influence significative sur le prix du brut sur le marché international.

Dans ce scénario, ne serait-il pas prudent d’investir davantage dans les alternatives au pétrole ?

Préparer l’après pétrole


Les alternatives au pétrole existent. Avec le nouveau type de batterie lithium-ion, les nouvelles voitures hybrides de Toyota parcourront 200 km en mode exclusivement électrique et pourront être branchées la nuit pour une recharge. Une étude du département américain de l’agriculture a évalué que 30 % des besoins en pétrole des Etats-Unis pourraient actuellement être remplacés par des biocarburants. Avec les nouveaux procédés de production d’éthanol cellulosique et de diésel de synthèse, cette quantité pourrait être accrue. Dans un livre de Paul Roberts paru en 2004, The end of oil démontre que les Etats-Unis pourraient diminuer leur consommation de pétrole de 12 mbj (soit 60 % de leur consommation) simplement en améliorant fondamentalement les voitures et les immeubles. Des percées technologiques dans les domaines de l’éolien et du photovoltaïque sont aussi très prometteuses.

Par le biais de subvention et de déductions d’impôt pour les utilisateurs de nouvelles technologies telles que le photovoltaïque, l’éolien, les voiture écoénergétiques et les biocarburants, les gouvernements ont le pouvoir de nous pousser vers l’après pétrole. Les mesures annoncées par le gouvernement Harper sont timides et démontrent soit un manque de vision, un favoritisme pétrolier, ou les deux. Dans un contexte où le pic pétrolier pourrait être atteint et qu’une rupture des stocks s’annonce en plus des changements climatiques, est-il responsable de continuer à en encourager l’utilisation de cette ressource épuisable ?

Qui est en tête pour le développement des nouvelles technologies ?

Plusieurs pays sont actuellement en tête du peloton coursant pour se sortir de la dépendance pétrolière. La Suède mène actuellement une politique nationale afin de remplacer entièrement le pétrole par des énergies renouvelables pour le transport et les immeubles d’ici 2020. Le Brésil prévoit remplacer l’essence par de l’éthanol d’ici quelques années. Le Danemark produit déjà plus de 20% de son énergie à partir d’éoliennes depuis 2004. Ce pays détient d’ailleurs 34% du marché mondial de l’éolien. Le Japon est en tête de l’industrie automobile avec des voitures de plus en plus écoénergétiques ou hybrides. Toyota prévoit fabriquer une version hybride de chacun de ses modèles d’ici 2012, en vendant ainsi plus d’un million annuellement. L’Allemagne, le Japon et l’Espagne développent de nouvelles technologies alliant photovoltaïque et nanoparticules pour augmenter substantiellement la capacité de capter l’énergie solaire à des coûts économiquement bas.

Les exemples de leadership technologique ne manquent pas.

Mais où en est le Canada ? À part la compagnie Iogen qui développe avec l’Espagne des procédés de fabrication d’éthanol cellulosique (qui permettra de produire de l’éthanol à partir de matière ligneuse non comestible plutôt que d’utiliser du maïs grain comme on le fait actuellement), notre innovation en matière d’alternative au pétrole fait pâle figure. Notre gouvernement s’entête plutôt à soutenir les missions stratégiques américaines et s’évertue à nous alerter qu’une diminution des émissions de gaz à effet de serre nous plongerait dans un gouffre économique. Se basant sur des scénarios économiques catastrophiques élaborés par des proches du pouvoir et non vérifiés ni signés par des experts indépendants, ils insultent notre intelligence en disant qu’ils font preuve de leadership environnemental et technologique.

Un plan réaliste ?

Le supposé réalisme du plan de réduction des GES du gouvernement Harper est douteux. Il ne présente pas de politique innovatrice pour favoriser l’émergence de nouvelles technologies et ne vise que des objectifs de diminution d’intensité de GES plutôt que de quantité absolue. Ce gouvernement semble décidé à réitérer son appui au monde pétrolier et refuse de prendre un tournant que bien des pays ont déjà amorcés. Alors que la majorité des scientifiques s’entendent pour dire qu’il faut réduire les émissions de plus de 75% d’ici le milieu du siècle et que le protocole de Kyoto n’en vise qu’une réduction de près de 5%, il est difficile de voir comment des cibles qui n’atteignent même pas celle de Kyoto peuvent être considérées comme bonnes et réalistes. Sans doute, ce plan est-il «réaliste» pour l’industrie du transport et du pétrole dans son ensemble. Pour les canadiens et le reste de la planète, ce plan constitue plutôt une catastrophe. Et une lourde facture pour les prochaines générations, qui devront composer avec un climat détraqué et des circonstances géopolitiques encore bien plus incertaines qu’aujourd’hui. Ceci sans considérer le fait que de s’enligner derrière les Etats-Unis, qui accusent déjà un retard technologique probablement irrécupérable sur le plan des alternatives au pétrole, risque bien plus de blesser notre économie que le ferait de réellement diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.

En somme, en plus de ne pas considérer sérieusement la menace climatique, le plan (qui n’a de vert que le nom) des conservateurs ne prend pas plus au sérieux la crise pétrolière que de plus en plus d’experts s’accordent pour annoncer et ne s’engage pas dans les innovations technologiques nécessaires pour éviter une crise longue et grave autant sur le plan économique que social et environnemental.

Que ce soit le pic pétrolier, une rupture de stock, une augmentation de la demande, la menace terroriste ou les changements climatiques, toutes les raisons convergent pour nous encourager à bouger dans une nouvelle direction et nous libérer du pétrole. Et non de dormir au gaz.

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Avis aux intéressés, il y a au moins une liste de discussion lié à l'Après pétrole.

mardi 6 novembre 2007

Lettre ouverte des Québécois dits "de souche" contre l'intolérance

Lettre ouverte des Québécois dits "de souche" contre l'intolérance

Déjà plus de 2500 signataires à cette lettre, lancée par Caroline Allard et il s'en ajoute des centaines tous les jours. Pour lire la lettre en question et peut-être la signer:

http://contrelintolerance.blogspot.com/

mardi 11 septembre 2007

Pour mémoire...

Le 11 septembre: le jour où la démocratie fut kidnappée par les ennemis de la liberté... Je me souviens!

Voici une vidéo du cinéastre Ken Loach

Voir aussi...

http://www.youtube.com/watch?v=k9gAG6V84xs&mode=related&search=

et

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=109