"Si les sociétés humaines n’arrivent pas à faire face à l’intensité historique de la crise écologique, c’est que cette crise s’articule à une crise sociale suscitée par un capitalisme irresponsable qui s’oppose aux changements nécessaires. D’où l’urgence de lier l’écologie et le social et d’analyser le rôle de l’oligarchie."Conférencier : Hervé Kempf, journaliste environnemental, du journal Le Monde Avec la participation de Louis-Gilles Francoeur.
Période : Mardi 10 avril à 19h
Adresse : Sherbrooke (SH), 200, rue Sherbrooke Ouest (Métro Place-des-Arts). Local SH-2800
Coût : Adultes : 8 $ Étudiants et aînés : 2 $
Cette conférence est directement liée aux enjeux mis de l'avant par ce Blogue: comment concilier environnemental et social, crise écologique et crise civilisationnelle. Louis-Gilles Francoeur avait réalisé une entrevue (Les riches au banc des accusés) très intéressante avec Kempf plus tôt cet été, entrevue qui m'a poussé à acheter et lire l'excellent livre du journaliste français (Livre que je pourrai partager à votre demande). Il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation, typiquement journalistique, mais pour moi, ce lien entre capitalisme (et son idéologie de croissance à tout prix) et écologie est trop peu souvent mis de l'avant par le mouvement écologiste.
4 commentaires:
Conférence : «Marx, lecteur et critique de Hegel en 1844».
Dans le prolongement de la Conférence d’Hervé Kempf du journal Le Monde sur son dernier ouvrage « Comment les riches détruisent la planète »
VENEZ DISCUTER AVEC L’AUTEUR AUTOUR DES THÈMES ABORDÉS DANS LE LIVRE
DATE: Mercredi 11 avril 2007 de 12h30 à 14h00
Discussion organisée par le Forum de l’ISE en collaboration avec le CINBIOSE et l’ISE
LIEU: Dans le hall du Coeur des sciences (local Co-R700) L’adresse du Coeur des sciences: 145, avenue du Président-Kennedy, derrière le pavillon Président-Kennedy
Voir Hervé Kemph en entrevue à Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/Medianet/2007/RDI2/Telejournal200704152100_2.asx
Plus que jamais, il me semble que le contexte écologique nous invite à un dépassement et du socialisme et du capitalisme libéral. C'est, dans un cas comme dans l'autre, le productivisme qui engengre une grande partie des problèmes environnementaux que nous connaissons.
Cela étant dit, trop longtemps, l'écologisme ne s'est pas préoccupé de la question des modes de production et de redistribution des richesses.
Dans ce sens, l'ouvrage de Hervé Kempf est tout à fait à propos.
L'auteur décoche une belle petite flèche à l'endroit d'Al Gore. Kempf, dans l'extrait vidéo présenté ci-dessus, affirme que le constat de Gore est juste, concernant les changements climatiques, sauf que l'ex-vice président n'a pas le courage de ses convictions: il faut aller plus loin que le constat global et les solutions partielles: il faut remettre en question l'American way of life...
Critique de l'ouvrage par Bruno Dubuc sur le Couac.
http://www.lecouac.org/article.php3?id_article=153
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